Pourquoi l’avocat est tenu d’approfondir ses connaissances chaque année ?

Être un avocat c’est représenter la loi et défendre au quotidien les droits des clients. Pour mener à bien cette mission à la fois noble et passionnante, il faut remplir des critères bien précis. Au-delà de ceux-ci, la poursuite des informations d’actualités doit être capitale pour être efficace.

Quelle est l’importance de la chasse aux connaissances pour un avocat ?

Le métier d’avocat est un métier évolutif à cause des lois et réformes qui naissent suivant l’évolution du temps. Ce qui fait naître de nouvelles lois et le rejet de certaines existantes. Pour ce faire, le spécialiste judiciaire qui désire être performant et avoir à jour ses notions doit continuer son apprentissage.

C’est un moyen pour lui de faire une mise à jour de ce qu’il connaissait. Chose qui l’amène à laisser tomber les informations, lois qui ne sont plus d’actualités.  En le faisant, il n’aura plus à passer beaucoup de temps à se renseigner. Il économise sa durée de travail et reste productif en un laps de temps.

À travers la poursuite de sa formation, l’avocat se préserve de certaines conséquences. Celles-ci peuvent concerner une loi dissoute, mais qu’il a utilisée durant un procès des années plus tard.  Son ignorance peut détruire sa carrière et voire ruiner sa notoriété. Raison pour laquelle il est impérieux pour un avocat de ne pas arrêter sa formation à l’obtention de son diplôme.

Est-il obligé de poursuivre sa formation ?

Le nouveau diplômé comme l’ancien est tenu d’approfondir ses connaissances. C’est une formation continue obligatoire pour lui s’il est inscrit au tableau de l’ordre des avocats. Cette obligation est clairement précisée dans l’article 14-2 de la loi modifiée le 11 février 2004. Elle s’applique donc à tous sans distinction de domaine d’intervention. Cependant il existe des modalités suivant lesquelles l’avocat peut continuer sa formation.

Quels sont la durée et les moyens pour approfondir les connaissances d’un avocat ?

Selon les prescriptions de la loi, il faut une durée de 20 heures de formation chaque année. Soit 40 heures en deux ans consécutifs. Les avocats titulaires ou ceux ayant déjà plusieurs spécialités doivent pour leur part aller jusqu’à un minimum de 25 heures chaque année. Cette formation doit être faite dans les différents domaines où ils exercent.

Afin de remplir ce critère chaque année, l’avocat peut dispenser des cours dans des institutions privées ou publiques.  Aussi, peut-il participer à des ateliers ou conférences organisés par ses supérieurs. Les colloques  et séminaires sont également un moyen dont il pourrait se servir.

Cependant, les cours à dispenser ne doivent pas excéder les 10 heures de temps l’an. Il en est de même s’il décidait de suivre des cours à distance. Il peut aussi procéder à la publication de ses travaux juridiques. Néanmoins, l’intéressé doit veiller à ce que les cours et formations à recevoir ou dispenser doivent être de son domaine de travail.

Quelles procédures pour valider ces heures de formation continue ?

La validation des heures de formation doit prendre par le Conseil National des Barreaux (CNB). Pour cela, il est important que l’avocat qui a suivi ses formations apporte les preuves au conseil sous peine d’être sanctionné. Ces sanctions sont d’ordres administratifs d’omission selon le conseil. Par suite il lui sera interdit l’accomplissement d’actes juridiques.